Sciences en liberté |
![]() En observant de plus près la vie des animaux qui nous accompagnent sur cette terre, certaines notions apparemment scientifiques paraissent incongrues. Il semble que l’on ait toujours cherché à tirer des énoncés normatifs à partir des descriptions de la nature et la science se confond avec une histoire beaucoup plus idéologique qu’on ne l’admet souvent. C’est ce dont nous parlons, tous les deuxièmes lundis de chaque mois entre 18 heures et 19 heures 30 sur 89.4, Radio libertaire, la radio de la fédération anarchiste. Sciences en liberté, une émission animée depuis l’Anjou par Thierry Lodé, avec la complicité de Ciona et de Monique à Paris. Jingle original de Hicham Chahidi. Vous pouvez nous contacter en téléphonant au studio ou par l’email de l’émission. Quand Rabelais décoche son adage |
La biologie s’occupe de nous : nous allons nous occuper de la biologie. | |
2ème lundi du mois 18h00-19h30 |
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Site de Sciences en liberté |
L'enregistrement démarre 1 mn avant l'heure prévue du début de l'émission | |
Date | Programme (s'il a été renseigné par l'émission) |
10 mars 2025 |
Rediffusion de l’émission du 28 septembre 2015. Le matriarcat et l’origine femelle de la vie sociale Que la science justifie des idées dominantes, cela n’est pas nouveau. L’idée du couple dans un système patriarcal est donnée comme une base primordiale, une origine quasi naturelle en quelque sorte. Mais comment s’est organisée la vie sociale au cours des temps géologiques ? Si la famille est souvent présentée comme le fondement biologique de la société, c’est bien que la vie sociale dépend des rapports qu’entretiennent les mâles et les femelles et que les générations construisent entre elles. Mais à y regarder de plus près, la nature semble bien plus indocile.Depuis les éléphants en passant par les singes atèles, les mâles paraissent être simplement des invités dans la vie sociale. Nous allons voir que chez les cerfs aussi bien que les oiseaux, la vie sociale s’est édifiée autour de relations matrilinéaires et que le patriarcat y est bien rare.En est-il autrement dans la vie humaine ? Il semble bien que nombre de systèmes sociaux privilégient aussi les relations féminines et que certaines formes de matriarcat défient encore un patriarcat dominant dans notre monde marchand.Voilà évidemment des questions entre biologie et société comme nous aimons les poser dans cette émission nouvelle. |
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10 février 2025 |
Rediffusion de l’émission du 22 juin 2015. La monogamie existe-t-elle ? De tous temps, des unions reproductrices se sont fermement établies entre des partenaires mâles et femelles. Les tourterelles figurent en tête de cette représentation romantique car les tourtereaux roucoulent à deux et chacun semble se vouer à un amour régulier et sincère. Les tourtereaux cependant révèlent quelques surprises, car monsieur et madame ne se retrouve pas ensemble toute l’année et l’un et l’autre peuvent aussi entamer des relations avec d’autres tourterelles à chaque fois qu’elles reprennent l’exercice de reproduction.Dans les années 1980, les biologistes considéraient que 90% des oiseaux chanteurs étaient des espèces monogames. Le chant des mâles garantissait-il la tranquillité affective des femelles ? Non, il fallut déchanter. Car toutes ces espèces ont révélé d’une part que cette monogamie sociale ne durait que l’espace d’une à quelques semaines et que d’autre part, les aventures sexuelles restaient monnaie courante. En fait même notre petit hippocampe, pourtant modèle de l’exercice de la monogamie animalière s’avère posséder de larges penchants contraires ! À y regarder de plus près, il existe bien des différences entre l’hypothèse d’une vie à deux, réglée à travers un contrat monogame et la réalité sociale, sexuelle, génétique et même maritale.La monogamie existe-t-elle ? C’est sur ce sujet brûlant que nous allons nous pencher pendant une heure trente. |
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13 janvier 2025 |
Rediffusion de l’émission du 27 avril 2015. La santé dans tous ses états La santé et le bien-être sont l’objet d’un culte du corps où s’installent le jogging, le yoga, la nature et même le vœu d’une alimentation saine, d’une hygiène de la vie. Pourtant cette définition qui place chacun comme responsable de la santé reste illusoire. C’est celle d’un monde qui valorise le corps vécu en dernier lieu comme un capital à préserver.Il est bien difficile d’être en bonne santé. Montaigne, se battant contre l’avancée inéluctable de son mal, le rappelait déjà : la santé n’existe pas, chacun de nous emporte avec lui bien des petits tracas et parfois même de gros désagréments. Etre myope, c’est révéler une maladie, être handicapé, c’est montrer un affaiblissement du corps, mais par rapport à qui, par rapport à quoi ? Bientôt apparaîtront sans doute des systèmes de contrôle à distance de ces normes biologiques et tout un chacun sera surveillé en permanence. Que vienne à monter une norme biologique et l’individu deviendrait aussitôt un malade abreuvé de solutions médicamenteuses. Au bout du compte, la médecine actuelle tend vers une police des corps. Finalement seule une critique du rôle social de la médecine pourra participer à notre guérison et à notre émancipation réelle... Le noir est une couleur chaude ! |
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09 décembre 2024 |
Rediffusion de l’émission du 23 mars 2015. L’homme, passé, conditionnel ? Chacun d’entre nous a en tête cette représentation de l’évolution humaine qui, partant d’un chimpanzé quadrupède, arrive en quelques étapes à l’homme moderne parfait. Les médias la répètent à l’envi et cependant, que cette image banalisée est fausse ! L’histoire évolutive des hominidés n’a pas grand-chose à voir avec cette idée erronée et linéaire. Nous allons aujourd’hui nous pencher sur l’homme, son passé et son conditionnel, comme annonce André Langaney, généticien à l’université de Genève. C’est en effet à partir d’une conférence donnée à Angers qu’a été bâtie cette émission exceptionnelle dont André a autorisé la diffusion.Ici, tour à tour, André Langaney nous parle des relations homme-chimpanzés.Puis dans une seconde partie, il raconte ce que l’empreinte chez les oiseaux enseigne sur la nature humaine.La troisième partie est consacrée à l’oran-outang toujours dans la perspective de comprendre notre humanité.Dans la quatrième partie, André Langaney raconte la découverte des hominidés fossiles, notamment de L’homme de Toumaï.Enfin, il conclue sur la génétique humaine, Néanderthal et le sexe chez le vieillard de Cro Magnon.Cette conférence critique sur les idées scientifiques va nous permettre de savourer une histoire évolutive pas tout à fait comme la racontent les manuels... |
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11 novembre 2024 |
Rediffusion de l’émission du 23 février 2015. Au loup ! Le loup sauvage est un symbole de la liberté, de ceux-là qu’on ne peut dominer. Vivre libre ou mourir, voilà la résolution libertaire de tous les loups.Voilà ce qu’il est le loup, libre et vagabond, fascinant et honni. Mais si le loup ne s’en prend plus aux petits chaperons rouges, la polémique sur le mouton dans les Hautes-Alpes est en revanche toujours d’actualité. Pourtant, en cent ans la science a beaucoup appris sur ce prédateur magnifique. Les loups sont fidèles et vivent en couple avec le même congénère tout au long de leur vie.Le loup avait été exterminé en France, les derniers vivaient près de Limoges en 1930. Pourtant, le loup, a refait son apparition il y a une vingtaine d’années, dans les Alpes mais aussi dans les Pyrénées. Mais c’est un animal sauvage que le promeneur distrait n’a aucun risque de rencontrer. Le loup voit l’homme avant que celui-ci puisse seulement l’apercevoir. Alfred de Vigny voyait dans le loup le plus courageux des animaux, d’autres nous racontent combien il est couard. Mon arrière-grand-mère me racontait qu’elle faisait peur aux loups, juste en frappant ses sabots ! Mais finalement que sait-on vraiment du loup en France ? Nous allons nous pencher sur ce mystère. |
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14 octobre 2024 |
Rediffusion de l’émission du 26 janvier 2015. La science contre les homosexuels. Interview de Bernard Moreau pour son livre « l’homosexualité en Anjou » aux eds Quazar. Si Platon ou Sappho ont laissé entrevoir l’existence du désir homosexuel, la page a vite été refermée par la religion et les prétendus savants. Bien entendu, l’église a toujours eu officiellement du moins horreur des sexualités et l’homosexualité signait encore bien plus le dérèglement et le libertinage de Sodome et Gomorrhe. …et Claude Le Petit, poète athée, sodomite et libre-penseur, auteur de « Le Bordel des Muses » ou « Les neuf pucelles putains » fut brûlé vif en 1662 à l’âge de 23 ans.Peu à peu la morale a fait de l’homosexuel masculin, en tant que personnalité entière, un problème social en utilisant la rhétorique du vice pour construire la psychiatrisation des sexualités « déviantes ». Relayant le contrôle religieux de la sexualité, la science s’empare de la « question homosexuelle » lors des premières décennies du XIXe siècle. Dans une société de plus en plus centrée sur des préoccupations morales et hygiéniques, la psychiatrie a longtemps considérée l’homosexualité comme une maladie, comme figure absolu du pervers masculin. Nombre de biologistes du XXème siècle ont développé avec la théorie sélective de l’évolution, une conception eugéniste du monde. Les persécutions médicales ont alors complété l’idéologie normative d’une société réactionnaire s’appuyant sur une famille prétendument naturelle.Pourtant, si la science a contesté l’homosexualité, c’est uniquement parce que cette biologie voulait ériger des normes réactionnaires sur la reproduction des êtres vivants, et cela au nom d’une prétendue nature. Mais cette nature-là n’a jamais existé. L’orientation homosexuelle sexuelle a toujours existé, et ce dans toutes les civilisations et elle se rencontre aussi couramment chez tous les animaux ! |
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09 septembre 2024 |
Rediffusion de l’émission du 22 décembre 2014 Le temps de vivre La faune, la flore, tous les êtres vivants ont pris du temps pour vivre. Il a fallu un milliard et demi d’années pour que se forme la première cellule vivante. Les scientifiques ont calculé l’âge de chacune de ces périodes et leur ont donné un nom. Il y ainsi le Dévonien, le Trias et le célèbre Jurassique qui comportent chacun des millions d’années. Car le temps constitue la trame même de notre existence. Pourtant à y regarder peu plus près, le temps n’est pas toujours le même : il y a le temps géologique inéluctable et démesuré, le temps sidéral qui fait d’une seconde un espace de lumière, le temps d’une enfance qui se déroule interminablement à l’école des soupirs, le temps des amours qui s’écourte en temps de travail, le temps chrétien qui jalonne nos fêtes, le temps dépossédé du jour qui redevient la nuit. Et pourquoi donc notre temps de vivre est-il découpé par un calendrier ? Peut-t-il y avoir un temps sans dieu, pourrait-on imaginer un calendrier athée ? Et il y a aussi le temps du travail, ces heures volées pour d’autres qui nous exploitent. Le temps du capital aussi, ce temps fractionné, haché à la milliseconde où chaque transaction financière rapporte encore un petit sou, un petit sou de plus ! Alors, le temps de vivre nous appartient-il encore ? |
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12 août 2024 |
Rediffusion de l’émission du 24 novembre 2014. Vers une écologie évolutive La biologie est au cœur de la société tant par ses avancées scientifiques que par les énoncés normatifs qu’on attribue à la nature. Voyons, la biologie affirme qu’elle se fonde sur une idée puissante, l’évolution des êtres vivants. Rien ne peut se comprendre sans la lumière de l’histoire évolutive, nous dit-on. Le récit des manuels montre pourtant que l’évolution n’y possède qu’une place marginale. Car les manuels ne consacrent que quelques pages pour décrire cette loi de la sélection naturelle que chacun doit comprendre comme il peut... Comment donc, le petit papillon noir qui se dissimule mieux que le blanc sera-t-il sélectionné par le processus évolutif que le bec des oiseaux fait peser sur lui ? Ah la lutte infinie pour la survie ! Il serait bien tentant de s’affirmer chacun pour soi avec un égo en montée plus ou moins douce vers des sommets de perfection et de... solitude. Ah ce sentiment étrange de la solitude ! Et cependant, sur cette planète, même l’individu le plus solitaire dépend des autres. Il fallait le dire : les êtres vivants vivent ensemble, c’est-à-dire que tout se joue dans une communauté des espèces, les unes avec les autres, parfois les unes contre les autres, mais jamais les uns sans les autres. Ce qui compte avant tout, c’est l’établissement des relations entre chacun et tous sans qui nous ne serions rien sur cette terre, car l’évolution est une écologie. |
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08 juillet 2024 |
Pas d’émission ce jour ; retrouvons-nous le mois prochain. |
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10 juin 2024 |
Rediffusion de l’émission du 27 octobre 2014. Les Poupées russes du vivant Nous allons jouer à la poupée. Oh je sais que c’est une activité que les fillettes branchées ont abandonné ! Mais pourtant la biologie nous y porte. Oui, la biologie fait émerger des poupées, le vivant se forme à la manière des poupées russes. Et nous allons voir qu’en étudiant le monde en poupées russes, encore une fois, c’est l’ensemble des idées de notre monde qui vont changer. Nous allons encore une fois comprendre que la transformation évolutive suit des processus étranges et qui ne correspondent pas avec les définitions orthodoxes des lois de l’évolution. À regarder de plus près comment se sont édifiés les organismes vivants, nous allons découvrir que cela remet radicalement en cause bien des idéologies rebattues et persévérantes sur les organismes, même sur le travail et le capitalisme... Car s’il y a des chercheurs imprudents qui dissertent depuis bien des générations sur ce qu’est la vie, moi je vous le dis, la vie n’existe pas. Il n’y a en biologie que des poupées russes ! Et les différents emboîtements des êtres vivants nous révèlent une évolution fondamentalement libertaire... |
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13 mai 2024 |
Rediffusion de l’émission du 22 septembre 2014. Pas de sexe, non... Après avoir jeté notre dévolu sur les mille et une façons de s’aimer et de se plaire entre animaux et dans l’évolution, après nous être roulés dans la fange libertine et évolutive des amours animales plurielles, aujourd’hui nous parlons de ce qui se fait sans le sexe. Pas de sexe, vous avez bien entendu ? pas de sexe. Il ne s’agit pas d’une imprécation puritaine ni d’un commandement sectaire ! Non, il s’agit de ces animaux qui se reproduisent sans user de cet artifice ma foi bien intéressant que l’on nomme sexualité. Et en examinant ces espèces là, nous allons découvrir une autre manière de comprendre l’évolution... Car il faut croire que ces attardés de l’évolution soient ou bien très primitifs ou bien très pudibonds pour ne pas utiliser ce que nous tous trouvons indispensable à notre vie émotionnelle et aventureuse, le sexe. Voilà soudain que le sexe, au lieu de constituer l’essence de notre animalité ne serait pas indispensable même à la reproduction ? Comment est-il possible que des animaux se reproduisent sans activité sexuelle ? Nous allons aujourd’hui parler de ceux qui évitent cet affairement coupable pour nous rendre raison à la pudeur la plus extrême, ces animaux qui ne font pas de sexe... et ce que nous allons découvrir sera bien extraordinaire... |
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08 avril 2024 |
À la recherche du noyau Aucun doute. Il y a eu l’apparition des cellules et de la vie. Une lente émergence à partir de molécules complexes qui se sont associées et, de ces molécules, ont mécaniquement émergé des êtres vivants. Seulement, ce fait remonte à plus de 3 milliards d’années. Les bactéries (Bacteria) ont germé sur la terre dès le début de l’histoire évolutive. Mais elles n’ont rien à voir avec nous, rien. Car à côté des bactéries sont apparus des êtres vivants immenses et complexes, les eucaryotes, des organismes dont les cellules ont des noyaux cellulaires tandis que les bactéries n’en ont pas. Les eucaryotes, c’est l’ensemble des paramécies et des amibes, l’ensemble des champignons, l’ensemble des plantes et l’ensemble des animaux et nous avec ; nous sommes des eucaryotes. Autant dire que le succès de ces espèces est considérable. Il s’agit de la plus grande bifurcation de tous les temps : d’un côté les bactéries et de l’autre tous, nous mêmes et tous les eucaryotes ! Mais pourquoi disposons nous d’un noyau au sein de nos cellules, à la différence des bactéries ? Et d’où vient-il ? Mais nous allons voir qu’en comparant les bactéries et les eucaryotes, en examinant chaque détail, chaque structure, nous allons voir que l’énigme du noyau va introduire une stupéfiante explication. Et il sera question de sexe... |
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