Sciences en liberté

En observant de plus près la vie des animaux qui nous accompagnent sur cette terre, certaines notions apparemment scientifiques paraissent incongrues. Il semble que l’on ait toujours cherché à tirer des énoncés normatifs à partir des descriptions de la nature et la science se confond avec une histoire beaucoup plus idéologique qu’on ne l’admet souvent.

C’est ce dont nous parlons, tous les deuxièmes lundis de chaque mois entre 18 heures et 19 heures 30 sur 89.4, Radio libertaire, la radio de la fédération anarchiste. Sciences en liberté, une émission animée depuis l’Anjou par Thierry Lodé, avec la complicité de Ciona et de Monique à Paris. Jingle original de Hicham Chahidi. Vous pouvez nous contacter en téléphonant au studio ou par l’email de l’émission. Quand Rabelais décoche son adage Science sans conscience n’est que ruine de l’âme, il avertit que la curiosité scientifique ne peut rien fonder sans un projet humain.

La biologie s’occupe de nous : nous allons nous occuper de la biologie.
2ème lundi du mois
18h00-19h30
Site de Sciences en liberté



Enregistrements disponibles
Date Programme
(s'il a été renseigné par l'émission)
08 mai 2023

Rediffusion de l’émission du 22 juillet 2013.
La biodiversité, est-ce que ça compte ?
Sur la planète terre, nous sommes accompagnés par un nombre inouï d’espèces. On distingue une girafe d’un escargot, mais combien d’espèces d’escargots y a-t-il ? Est-ce que les espèces existent ou est ce qu’elles ne constituent que des catégories arbitraires de notre esprit ? Qu’est-ce que c’est la diversité du vivant ? Est-ce qu’on peut compter la diversité ? Et cette diversité, est-elle en danger ? Voilà bien des questions auxquelles nous allons essayer d’apporter des réponses parfois inattendues.
Fonctions utiles et gratuites, les processus complexes d’échanges entre organismes influencent directement la qualité de l’eau, de l’atmosphère et de la terre. La vie n’est possible que parce que chacun dépend des autres.
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10 avril 2023

La saison des amours
Rediffusion de l’émission du 24 juin 2013.
Voici venir le temps des amours ! Existe-t-il vraiment une saison des amours et que nous disent de cela les animaux et les hormones ? Mais en examinant longuement a transcendance temporelle des choses de la vie à la lumière de la phénoménologie existentielle et de la zoologie comique, nous découvrons l’exogamique appétit des sujets ! bref, nous avons vu que les accouplements en dehors du couple reste fréquents !
Entre serments et tromperies, regardons les mille et unes facéties des amours... car il semble bien que les amours animales soient plus libertaires qu’il ne le parait...
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13 mars 2023

Rediffusion de l’émission du 27 mai 2013.
« Où en est la biologie depuis Darwin ? » Seconde partie
À peine avions-nous entrevu derrière la biologie les mille et un lieux communs de la pensée humaine, que se construisait encore l’image héroïque du savant dont on nous dit avoir tant besoin.
Si Charles Darwin a puisé ses idées dans le corpus scientifique du début du XIXème siècle, le découvreur de l’évolution, c’est sans nul doute Lamarck !
Mais alors, qui est vraiment Darwin ? En fait, ce qui a construit sa célébrité, c’est que Darwin a été réinventé par le néodarwinisme, car la théorie dominante ou moderne qui fait consensus actuellement s’affirme darwinienne... Qu’est ce que cela veut dire ?
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13 février 2023

Rediffusion de l’émission du 22 avril 2013
« Que reste-il de Darwin ? » Première partie
Où en est la biologie depuis Darwin ? En suivant pas à pas les avancées de l’évolution, c’est moins Charles Darwin figure révolutionnaire, moins un génie de l’élite anglo-saxonne qui se dessine mais bien plutôt un scientifique de son temps. Évidemment nous ne dirons pas tout, mais tout ce que nous dirons sera vrai car Darwin qu’on présente comme un héros scientifique toujours présent au cœur de la biologie contemporaine est loin d’être le grand père tranquille de la biologie de l’évolution. Nous allons voir qu’il s’inscrivait dans les théories de son temps qui n’ont plus beaucoup de raison d’être aujourd’hui. Quant au néodarwinisme, il s’affirme pourtant comme la suite logique de la sélection naturelle... mais la théorie de l’évolution moderne laisse pourtant bien peu de place à son argumentaire !
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09 janvier 2023

Rediffusion de l’émission du 25 mars 2013.
Le territoire des animaux constitue-t-il une propriété privée ?
L’espace est une chose étrange : vaste quand on en parle, il parait soudain tout petit dès qu’on entre dedans. Entre les délires de l’espace vital des nazis, les frontières défendues âprement par des guerres terribles, et la construction des murs de la honte, existe-t-il des bornes naturelles du territoire ? Comment les êtres vivants protègent-ils leur intimité ?
Le territoire des animaux semble une chose de tellement commune et de tellement nécessaire qu’il paraît simple d’en admettre une définition biologique ordinaire : un espace exclusif que d’aucuns défendront becs et ongles contre des invasions barbares. Ainsi, au milieu de notre société marchande, la biologie serait la seule à ne pas faire de politique, le domaine vital serait un espace naturel. Voilà que, de la grenouille au Rhinocéros, tous l’affirment, défendre son territoire serait une chose naturelle. Qu’est-ce à dire ? La propriété serait elle donc si naturelle ? La question est de savoir si les scientifiques ont parlé de territoire parce qu’ils l’ont trouvé dans la nature ou si c’est parce qu’ils croyaient au concept de propriété qu’ils l’ont appliqué à la nature. Nous allons nous amuser à y réfléchir.
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12 décembre 2022

D’où vient l’idée d’écologie ? (Rediffusion de l’émission du 11 décembre 2017)
Au sein des choses de la nature, des liens subtils se mettent en place. Aujourd’hui nous parlons équilibre de la nature, car nous nous penchons sur cette science étonnante qu’on nomme écologie.Voyons, en sortant des frondaisons tropicales, l’éléphant broute l’herbage. Le voilà attentif et mystérieux quand il prend soudain le temps d’appuyer sa solide trompe contre un arbre et entreprend de le faire tomber. L’éléphant ne fait pas que démontrer sa force brute contre le végétal. En déracinant le feuillus, le colosse fabrique de la prairie là où la forêt semblait coloniser le sol. Nous rendre « maîtres et possesseurs de la nature », ainsi irait la science. Mais que dit l’écologie ? Non seulement il semble que l’écologie s’intéresse aux relations complexes qui se construisent entre les êtres vivants, mais l’écologie nous donne aussi des leçons sur le monde. Se réconcilier avec la nature ? L’écologie serait cette science de la réconciliation entre les hommes et leur planète ? D’où vient l’idée d’écologie ? et la mésologie ? Et Darwin dans tout çà ? L’histoire de la planète terre est celle de l’écologie, car l’évolution est une écologie évolutive. L’écologie dispose pour contrer l’exploitation du monde d’un mot-clé formidable, « les équilibres de la nature » car les relations du monde sont précaires et la nature nous apprendrait à accéder à une autre forme de richesse, en concédant une alliance avec la terre.Voilà bien de quoi nous faire entrer dans une interrogation subtile : ces fameux « équilibres » sont-ils scientifiques ou bien rêvés ? Nous avons 1h30 pour en disserter sur Radio libertaire.
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14 novembre 2022

La conquête de la viviparité (rediffusion de l’émission du 11 janvier 2021)
Ah ! Quelle inquiétude de nos très jeunes âges ! Comment on fait des bébés ? Et chez les animaux, de l’œuf ou de la poule, qui a commencé l’aventure évolutive de la reproduction ? Il n’y a nul besoin de se proclamer féministe pour constater combien les rôles géniteurs s’avèrent partagé entre mâles et femelles. Déjà le nid qui abrite la couvée est chaudement gardé par la cane ou par mère l’oie alors que Monsieur convole encore auprès des dames. Il y a bien notre moineau qui accompagne sa dame et travaille avec elle. Mais chez les mammifères, la femelle n’a nul loisir d’échapper à son destin reproducteur qui l’amène à une gestation longue et encombrante et qui sera suivie par une incommode délivrance. À l’issue de laquelle cependant, le bébé peut hurler sa venue inopinée sur notre incroyable planète.Mais d’où vient que les mâles et femelles n’ont pas le même rôle ? C’est au cours d’une histoire mouvementée que s’est mise en place une manigance d’actes qui attirera les gamètes, retiendra l’insémination et se poursuivra dans une gestation interne. Toute cette histoire parait un rien trop linéaire et ressemble parfois à un dessein finalisé dans le seul but de faire croître et prospérer une abondante progéniture.Seulement l’histoire évolutive ne nous raconte pas cela. Il a fallu prendre bien des chemins de traverses pour que l’œuf s’accoquine avec l’utérus dans une aventure extraordinaire qui fait apparaître un nouvel être vivant. Loin des rentabilités marchandes, il s’agit d’une histoire de petits bricolages et d’essais parfois infructueux, avec des détours et des impasses. Mais cette histoire-là est l’histoire de la vie. Alors, de l’œuf ou de la poule, qui a commencé. Nous sommes sur Radio libertaire, la radio de la fédération anarchiste, et l’insolite ne nous fait pas peur, pour peu que cela change notre vision du monde.
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10 octobre 2022

Rediffusion de l’émission du 14 mars 2022 :
En 40 ans, quelques livres qui accompagnent la liberté des sciences
S’emparer des ondes radios pour diffuser des messages fut une incroyable aventure et pourtant le 1er septembre 1981, les premières émissions de Radio libertaire parlèrent à Paris. Antiautoritaire, anticapitaliste, anarchiste, une radio entièrement entre les mains de bénévoles sans dieu, ni maîtres répandait une soif de liberté.
Quarante ans après ces premières émissions flibustières qui installèrent les programmes de Radio Libertaire, cette émission spéciale de « sciences en liberté » fête cet anniversaire. Car ce temps des paroles a développé que l’humanité est ce qui se parle et que s’arracher aux séparations, aux discriminations du monde marchand commence toujours par un bavardage entre prolétaires, une discussion qui se réfléchit.
La place de la science dans notre projet libertaire ne peut être émancipatrice sans une analyse critique des idéologies qui affectent la recherche scientifique. La pensée dominante est toujours la pensée des dominants qui inventent et épurent l’histoire. Aussi, la science n’est jamais une activité neutre, il faut dégager le fait scientifique derrière son apparence. La science doit démasquer les partis-pris des traditions pour ne pas sombrer dans la duperie des idéologies sociales et politiques. Car la science ne fonctionne pas comme un grand fleuve nourri pas des affluents, elle a besoin au contraire de ruptures épistémologiques. Il lui faut des remises en cause radicales là où les croyances naturelles semblent imposer leur ordre universel.
Alors, loin de ne constituer qu’une force mystérieuse de la revanche des pauvres, l’anarchie de la pensée libertaire reste une obligation de la réflexion. Développer une science populaire qui rejette les idéologies marchandes et les hiérarchies est une tâche difficile, mais nous sommes sur Radio Libertaire...
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12 septembre 2022

Rediffusion de l’émission du 8 novembre 2021 :
Les impostures de la sociobiologe
Au début, la sociobiologie était juste censée proposer une explication à la question « pourquoi des animaux vivent-ils en groupe ? ». On a instauré l’hypothèse que c’était une affaire de gènes. À partir de là, la parenté entre les individus donnerait la base de la vie sociale et cette parentèle expliquait l’altruisme apparent des fourmis par la sélection naturelle. Comme le but de cet altruisme est de propager les gènes, la sociobiologie fabriqua une théorie omnipotente et cela sans aucun débat, aucune discussion de fond. Mais comment une théorie sur la vie sociale des animaux a-t-elle pu dominer toutes les sciences et soutenir les thèses d’extrême-droite dans la société ?
Wilson proposa un système de réflexion totalitaire édictant que la civilisation devrait s’approprier les écosystèmes transformés et développer l’industrie. Les conduites étant sélectionnées pour le meilleur des gènes, le scientifique américain suggéra naïvement que la soumission des femmes, leur cerveau plus petit, la puissance des hommes et l’exploitation par les entrepreneurs, la xénophobie, le racisme, l’esprit de compétition, la marchandisation du monde, la monogamie, la foi religieuse et l’instinct de la guerre seraient juste le résultat de la longue évolution des primates. Des conduites adaptatives, naturelles, quoi, empêchant le grand remplacement.
La nouvelle droite européenne s’est vite félicitée de l’objectif des sociobiologistes. Cela aurait pu alerter. Mais depuis lors, une inertie accablante force encore sur toutes les recherches et la sociobiologie et son écologie comportementale ont envahi toutes les sciences jusqu’à la sociologie elle-même.
Il va falloir examiner pourquoi les impostures de la sociobiologie ont pris tellement de puissance dans les sciences, réactivant les idées les plus nauséabondes. D’autant qu’aujourd’hui, Wilson, l’inventeur de la sociobiologie affirme faire amende honorable. Car la sociobiologie accouche de sa propre réfutation. Aucune des thèses ne tient plus la route.
Nous allons voir comment cette histoire a été construite contre l’émancipation humaine. Mais si la sociobiologie a mystifié le monde, faut-il continuer à laisser-faire ?
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08 août 2022

Rediffusion de l’émission du 14 février 2022 :
Les virus entrent par effraction dans nos paroles
S’il est bien, dans le monde du vivant des corpuscules élémentaires dont nous aimerions désavouer l’existence, les virus sont de ceux-là. Pensez donc, à l’origine d’affections aussi terribles que variole, oreillons, rougeole, la fièvre hémorragique ebola, fièvre jaune, Zika ou covid 19, les virus entrent dans nos vies d’une manière indésirable et maligne. Par effraction pourrait-on dire. Comme on maudit les animaux sauvages réservoirs de cette engeance ! Combien on exècre les colobes, chauve-souris, pangolins et autres civettes de porter ces maladies virales.
Il semble aussi que les virus ne servent à rien, que font-ils dans les écosystèmes ? Un virus ne se reproduit pas, il se duplique, encore n’y est-il paradoxalement pas pour grand-chose. Situées à la frontière du vivant, les caractéristiques virales échappent aussi à la classification biologique. La particule virale ou virion est de si petite taille qu’elle s’est longtemps dérobée à sa propre description.
Mais les conséquences d’une attaque virale ne concernent pas que la santé humaine. Organismes vivants, plantes comestibles et animaux domestiques connaissent aussi ces invasions maladives et l’effet des virus va bien au-delà de seulement éliminer une forte proportion de leurs victimes. Leur prolifération impose des mesures de protection quasi disciplinaires et des atteintes flagrantes à la liberté sociale comme on l’a vu dès les débuts de la pandémie du covid-19. La pression sociale retombe alors inévitablement sur les plus pauvres, les privant même de leur affreuse condition d’existence salariale. Ces contraintes policières, pourtant héritées du moyen-âge, conduisent les plus réticents à proposer des théories du complot.
Qu’on se le disent, en entrant dans la dimension microscopique, il faudra aussi parler des communautés humaines et de la mondialisation, et nous devrons encore débusquer quelques préjugés biologiques...
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11 juillet 2022

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13 juin 2022

Sexe et biodiversité : une écologie qui évolue.
Rediffusion de l’émission du 9 mai dernier.
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